Retour sur le bilan du pôle VAE de Créteil à l’UPEC

Quels sont les principaux succès ou réalisations de votre service VAE cette année ?  

Cette année, nous avons traité 143 demandes de candidats souhaitant obtenir une recevabilité de leur dossier et mener à bien leur projet professionnel. Parallèlement, nous avons reçu une forte demande de la part de France VAE (plateforme nationale VAE) puisque notre université a comptabilisé le plus grand nombre de dossiers à étudier, et ce, à l’échelle nationale. Nous avons dû nous adapter à ce flux pour répondre au mieux aux attentes de la réforme. 

Malgré ce flux, nous avons continué à travailler qualitativement auprès de nos candidats en cours de démarche sur leur accompagnement puisque le taux de réussite s’élève cette année à 90,6%, soit 2 points de plus que l’an dernier. Nous sommes très satisfaites d’avoir pu répondre à ces deux aspects. 

En quoi la VAE est-elle une démarche marquée par l'humain et quels sont les retours des candidats sur l’accompagnement proposé par l’UPEC ?  

La VAE est une démarche très humaine. Nous avons des candidats qui ne pensaient pas forcément réussir et aller au bout et se retrouvent face à un résultat très positif. Certains rencontrent des ennuis de santé ou familiaux mais donnent leur maximum pour mener à bien leur projet. Ces aspects sont à prendre en compte dans leur suivi.  

L’accompagnement est très important et répond visiblement aux attentes du plus grand nombre. A chaque fin de démarche, nous envoyons un formulaire de satisfaction à chaque candidat afin de connaître nos axes d’amélioration. Le résultat était très satisfaisant cette année encore. 

Quels défis rencontrez-vous fréquemment dans l’accompagnement des candidats, et quelles solutions mettez-vous en place pour les surmonter ? 

Nous rencontrons souvent des problématiques liées à l’écriture du dossier. En effet, la rédaction est le défi principal des candidats.  Je n’ai pas forcément de solutions innovantes mais j’essaie de les corriger, de faire un suivi rigoureux à chaque étape de la VAE et surtout de rester à leur écoute. Une autre problématique est liée à la gestion du planning, et dans ce cas, je propose de mettre en place des retroplannings afin qu’ils se fixent des limites de temps et ne se dispersent pas dans leur rédaction.  

Comment le service VAE, s'est-il adapté aux évolutions législatives (réformes) pour rester pertinent et accessible ? 

Nous sommes deux personnes à la VAE : Fatose LEROY, en charge de la gestion administrative et financière, et moi, pour le suivi et la préparation des candidats. Comme l’année a été intense, avec un flux important de demandes comme je l’ai évoqué précédemment, nous avons eu besoin d’un soutien pour nous aider durant cette période afin de gérer la plateforme. Cette aide nous a permis de répondre à toutes les demandes dans les délais légaux.  

Quels sont vos objectifs et priorités pour l’année à venir afin de continuer à promouvoir la VAE ?  

Nous avons plusieurs priorités pour l’année prochaine.  Ma première est de faire passer « les candidats dinosaures » comme je les appelle. Ce sont des candidats inscrits dans la démarche depuis un bon moment. D’autres objectifs sont d’organiser plus de jurys et plus d’ateliers méthodologiques mais aussi de développer l’accompagnement VAE à distance qui nous permettra de souffler un peu et de proposer davantage de candidats une formation accessible quel que soit leur lieu d’habitation.  

La VAE collective s’affirme comme un levier stratégique pour les entreprises. Pouvez-vous m’en dire plus ? 

Nous n’avons pas encore mis en place de VAE collective, mais nous aimerions nous lancer dans une démarche de prospection d’entreprises avec notre service de développement commercial pour leur présenter la VAE et identifier leurs besoins. L’avantage d’une VAE collective pour l’entreprise est qu’elle fidélise ses collaborateurs et les fait évoluer. Entrer dans cette démarche à plusieurs permet également d’améliorer la motivation des candidats grâce à la dynamique de groupe. Donc oui, nous aimerions beaucoup la développer puisque cela nous parait être une piste prometteuse tant pour notre pôle que pour les entreprises.

Awicha Amina BORSALI, Ingénieure de formation