Du nouveau dans la réforme de la VAE

Publié le 15 septembre 2025

Et si vos collaborateurs pouvaient transformer leur expérience en diplôme plus vite, sans reste à charge, et avec un accompagnement sécurisé ? La réforme de la VAE, entrée en vigueur à l’été 2025, change la donne. Nouveaux financements, digitalisation, élargissement des diplômes, même dans le supérieur. Nous allons vous expliquer pourquoi ce dispositif devient un levier stratégique pour vos ressources humaines.

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Un cadre juridique clarifié et centralisé 

Avant la réforme de l’été 2025, les règles relatives à la VAE pouvaient se retrouver dans plusieurs textes et étaient parfois difficiles à interpréter pour les employeurs comme pour les salariés. Depuis le décret du 18 juillet 2025, le Code du travail intègre désormais l’ensemble des dispositions, créant un cadre unifié. Ce changement facilite la compréhension des règles et renforce la sécurité des démarches pour les entreprises, désormais appuyées sur un cadre réglementaire clair et homogène. 

Une prise en charge plus large et plus lisible 

Jusqu’au 31 juillet 2025, le CPF finançait principalement l’accompagnement du candidat, mais pas toujours les frais de jury ou certaines dépenses annexes (comme les frais d’inscription administrative), ce qui pouvait créer des restes à charge.  

Depuis le 1er août 2025, le CPF prend en charge l’ensemble du parcours VAE, du dépôt du dossier jusqu’au passage devant le jury. Pour les employeurs, cela signifie une plus grande équité entre les salariés et une absence de frein financier à la mobilisation de la VAE. 

Un encadrement renforcé des accompagnateurs 

Auparavant, l’accompagnement était hétérogène selon les organismes, sans référentiel unique sur le contenu et l’étendue de l’aide apportée. Depuis l’arrêté du 3 juillet 2025, les missions des architectes accompagnateurs de parcours (AAP) sont formalisées : analyse de faisabilité, structuration du dossier, préparation du jury, suivi post-VAE. Ce cadre garantit une meilleure qualité et une transparence accrue, dont bénéficient aussi les entreprises qui s’engagent dans des démarches collectives de VAE. 

Accélération et digitalisation du processus 

Avant 2025, les délais de recevabilité ou de passage devant jury pouvaient dépasser un an, avec des procédures souvent lourdes. Désormais, grâce à la plateforme France VAE et à la mobilisation d’une task force dédiée, les délais sont raccourcis : recevabilité en deux mois, jury convoqué sous trois mois, résultats sous quinze jours. Pour les employeurs, cela réduit l’incertitude et permet d’intégrer la VAE dans une véritable stratégie RH et de formation continue. 

Une ouverture renforcée vers l’enseignement supérieur 

La réforme s’accompagne d’un élargissement significatif du catalogue des certifications accessibles. Alors que l’offre se limitait principalement aux diplômes professionnels de l’éducation nationale et de certains ministères, elle comprend, depuis l’été 2025, plus de 650 certifications, incluant désormais un nombre croissant de diplômes de l’enseignement supérieur et de l’enseignement agricole.  

Bien que cette proportion reste encore limitée au regard de l’ensemble des diplômes existants dans le supérieur, l’objectif est que toutes les certifications soient progressivement intégrées à France VAE. Les universités et grandes écoles participent désormais au dispositif dès lors que leurs certifications y figurent. Pour les entreprises, cette évolution représente un levier stratégique pour soutenir les parcours professionnels, favoriser la mobilité interne et renforcer la fidélisation des talents grâce à la reconnaissance académique des compétences acquises.

En savoir plus

Si vous souhaitez des informations sur la VAE à l’UPEC, contactez-nous à l'adresse 
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